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La peinture Rajput - Rajasthani et Pahari



Peinture de Radha et Krishna




« (...) La peinture moghole, art de la miniature qui quand elle est agrandie, devient une peinture de chevalet (...) La peinture rajpoute agrandie devient une fresque, une réduction de la peinture murale traditionnelle »


Le style de la peinture indienne s’est développé à deux différentes époques, sous deux cours royales différentes.


La peinture moghole ou « mughal art », créée sous le règne de l’empire moghol en provenance de Syrie et d’Irak, grands royaumes d’Asie central d’influence islamo-persane, du XVI au XIX dont les enluminures ou miniatures peintes aux couleurs douces en sont le reflet.

Appelé aussi « art du livre » car ces œuvres étaient à l’origine sur feuilles mobiles conçues pour être reliées entre elles pour former un album calligraphié et illustré du Coran.

La calligraphie servait à perpétuer la parole de Dieu à Mahomet.

Dans l’islam les formes géométriques et florales sont une tradition basée sur des principes géométriques conçus pour refléter l’ordre de Dieu dans l’univers.


La peinture moghole traite des thèmes profanes, des scènes historiques ou évènements mythiques avec naturalisme tourné autour des dirigeants, des perspectives pour créer de la profondeur ou l’illusion du volume avec les ombres et la lumière, empruntée à la peinture européenne.

Les figures sont individualisées, placées sur un fond réaliste dans des poses animées, souvent de trois-quart ou de profil, au pointillé minuscule.



Art du portrait royal, mais dont les représentations féminines à part les souverraines sont presque absentes jusqu’au XVII.

Le Purdah était coutumier et limitait les activités extérieures des femmes les obligeant à vivre dans leur quartier, le zenana et à se déplacer cachées dans les palanquins recouverts de rideaux.



Muntaz Mahal, épouse de Shah Jahan, Peinture moghole


Avec la peinture moghole, c’est la propagation de la culture persane par des dirigeants turcs sur le continent indien, en particulier dans les sultanats du Deccan ( ou Dekkan), cinq royaumes mulsulmans, Ahmadnâgar, Behar, Bîdâr, Bîjâpur et Golkonda du centre au Sud de la péninsule indienne.



Et si l’art moghol reflète la culture islamique, l’art rajput est hindouiste.

Même si le soufi de l’époque était similaire à la Bhakti indienne, la dévotion à dieu.


La peinture Rajput, produite elle pour la cour de Princes rajput des états du Rajasthan le « séjour des Princes », liée au Rajputana du Pendjab vers le XVI ou XVII.

Connue pour ses détails élaborés, ses couleurs vibrantes de la représentation de la mythologie hindoue, la vie de la cour royale et les collines du Pendjab, du Rajasthan ou de la vallée de l’Himalaya.

C'est avant tout un art populaire, l'expression de la société dont elle est issue, féodale, aristocratique, guerrière, constituée de clans.

Les oeuvres de chaque principauté sont liées à la personnalité de son souverrain, son histoire locale et sa position géographique.



Les Rajputs, (raja putra « fils du roi »), de la caste des guerriers « Khsatriya » se proclament être de la descendance du dieu Râmâ, héros de l’épopée du Râmâyana et leur dynastie indépendante.

En provenance d’Asie central, ces nomades d'origine scythe se sont mêlés aux tribus aborigènes et ont intégré la religion hindouiste.

Ils ont gouverné pendant 4 siècles sur une bonne partie du nord et de l’ouest de l’Inde (Rajasthan, Uttar Pradesh, Madhya Pradesh, Bihar, Uttarakhand, Himachal Pradesh) et du Gujarat jusqu’à ce que soumis à l’envahisseur musulman ils fassent partie des Etats féodaux moghols.

Réputés pour leur bravoure sur les champs de bataille et leur esprit combattif malgré l’empiétement sur leur territoire de l’invasion turcs et afghans.





Le Rajasthan, appelé la 'Maison des Rois", partie orientale est un état au climat tempéré, un sol fertile grâce à la rivière Chambal. Palais, forteresses sont entourés de lacs et de jardins magnifiques.


La plupart des écoles de peinture rajpoute en Inde reflètent une forte influence moghole, les moghols régnant sur presque tous les Etats princiers du Rajasthan.

Mais les traditions picturales pré-mogholes subirent une évolution.

Chaque royaume ayant des traditions et des caractéristiques propres a développé son style local toujours avec la préoccupation de capter le sacré.

Chaque école a développé un style pictural spécial pour les visages de profil, gardant ses costumes traditionnels.


Le vêtement traditionnel Rajput est le dhoti pour les hommes.

Une pièce de tissu en coton blanc enroulé autour de la taille, tiré entre les jambes et rentré dans le dos, portée sur une tunique en coton ou une veste courte s’attachant sur le côté droit, l’angarhka.

Un turban ou safa, pargari porté noué sur la tête selon sa caste, sa région et religion.

Le churidar-pyjama pantalon serré recouvert d’un long manteau rebrodé pour les cérémonies ressemblant au sherwani moghol, une ceinture nouée autour de la taille ainsi que l’épée incurvée traditionnelle nommée Khanda pour compléter la tenue.

Pour les femmes, autre que le sari, la tenue de tous les jours est constituée d’un pantalon ample sur une longue jupe (lehenga) porté sur une tunique ou un petit corsage (choli), réalisé dans des étoffes de drap fin et de soie rehaussée de fils d’or et de broderie.

Et pour agrémenter la tenue, des bracelets et autres bijoux pour le front, le nez, les oreilles, les chevilles et surtout un foulard, l’odhni ou odhani une étole raide plissée qui recouvre leur tête et la moitié de leur visage.


Palais, forteresses et havelis sont décorés de tentures murales en tissu célébrant le culte de Krishna et Radha d'après le Gita-Govinda ou de Sita et Râma, héros légendaires du Râmayana dont l’amour est le thème central ou bien glorifiant Vishnu selon les Puranas.

Plus tard ce seront des textes sanscrits de poésie qui serviront de thème pour les compositions scéniques.


Avec la série des « Ragamala » les modes musicaux indiens classiques (raga, la phrase mélodique) sont expliqués selon un art iconographique.

Une ou plusieurs jeunes femmes sveltes composent la figure centrale personnifiant la Ragini, la mélodie, tenant un instrument.

Les peintres reprennent d’après le traité qui lista et classifia des modes musicaux, et le temps organisés en familles, les raga (masculins), présidant 5 ou 6 ragini (épouses),

ragaputra (fils) et ragaputri ( belles-filles) selon leur qualité.

Chaque raga est associé à une saison et à une heure spécifique de la journée.

Ragini Basanti ou Vasanti « La joie du printemps » est certainement la plus connue dont le raga de mari est joué, chanté pour célébrer le printemps nouveau.


Et avec la série « Basahmasa » c’est l’amour humain selon les changements de saison sur 12 mois qui sont pris comme thème.

Dessins de forteresses en vue frontale, perspectives dites cavalières en 2 dimensions sans point de fuite, appelé « art de l ’à plat », utilisation de pigments extraits de minéraux et végétaux, avec ajout d’or et d’argent sont des caractéristiques distinctives de la peinture Rajpoute.


Dans un bon nombre de ces œuvres, les artistes ont utilisé une juxtaposition de couleurs bleue, rouge, jaune, verte et noire pour renforcer l’impact visuel, puis sous l’influence de l’art moghol les teintes mélanges de roses et de mauves devinrent plus subtiles.


Un va et vient culturel, selon l’envahisseur du moment et leurs alliances politiques conjugales.


La peinture classique indienne débute avec Asoka, l’empereur bouddhiste au 3e.s av JC, selon le mode de pensée et de vie hindoue pour se terminer avec les envahisseurs musulmans au XIV, maitres politiques incontestés du Deccan et de l’Inde du Nord.





Babur le Tigre, de la dynastie des Timur, descendant du souverain Gengis khan, envahit le Sultanat de Dehli, en 1525 et se proclama « empereur et maître absolu de l’Inde du Nord », apportant avec lui dans tous domaines des beaux-arts, les artistes les plus talentueux, leurs propres techniques et styles picturaux ou architecturaux : peintres ; calligraphes ; enlumineurs ; relieurs ; orfèvres et les miniatures persanes.

Les miniatures persanes que l’on trouve aujourd’hui sont des reproductions de tableaux séparés de leurs reliures.

A l’origine, elles faisaient partie de grands folios, volumes illustrés, rarement encadrées.

Un volume impérial pouvait contenir plus de 12 à 14 volumes reliés, composés de cent tableaux chacun. Un travail qui pouvait durer 15 ans !


Le « Hamzanamana » un conte populaire du XVI exécuté pour Akbar racontant les histoires du héros Hamza, dont le texte est écrit sur papier bruni, fait-main, doublé de coton, collé ensemble est considéré comme étant la manifestation la plus ancienne du style moghol.

Un des plus grands chefs d’œuvre de l’art islamique, réalisé par des artistes hindous supervisé par des maitres persans.

Les peintures sont remplies de couleurs vives, de personnages et de détails

Le « Padshahnamah », le livre des empereurs » est la Chronique du roi, la plus grande œuvre de la peinture miniature, commissionnée par Shah Jahan, un livre avec 478 pages de textes écrits à la main sur papier moucheté d’or et illustré par 44 peintures qui raconte les dix premières années de son règne et de sa dynastie.


Babur, introduisit également l’art des jardins en Inde, inspiré du modèle persan.

Avec lui est née, l’Inde moghole et sous son empire, l’art moghol et la peinture moghole.


Art raffiné au départ typiquement moghol : format vertical pour un livre ; point de vue élevé ; détails minutieux ; utilisation de la couleur et des ornements dérivés de l’art Perse ; un naturalisme représentant la flore ou le monde animalier.

Le papier remplace peu à peu les feuilles de palmiers aplaties et découpées pour être écrites et peintes.

Les premiers manuscrits rajputs étaient non reliés mais enroulés dans un tissu.

La peinture moghole peu à peu évolue, réunissant des éléments de l’art iranien, hindoustani, jain et plus tard européen avec l’arrivée des Jésuites.


Akbar, Jahangir, Shah Jahan, Alangir, ses prédécesseurs, tous, mécènes, hommes de lettres et protecteurs des arts ont ensuite raconté leurs mémoires, récits de rituels de la vie de la cour, affaires politiques ou familiales, scènes du zenana, (les appartements des dames), de batailles, de guerres sous forme de folios, manuscrits impériaux, illustrés réalistes et raffinés.

Ces œuvres étaient souvent collectives, fruit de la collaboration des meilleurs artistes, dont l’un s’occupait de la composition et du dessin, un autre se chargeait de l’application de la couleur et le 3 des portraits.

Certains d’entre eux connurent une grande renommée.


Pour l’empereur Akbar, « ce monde est un miroir du monde divin ».

Les artistes peintres devaient étudier les détails, capturer la topologie ou l’exactitude de la situation, Ils devaient glorifier la cour, montrer sa magnificence.

L’animal fut pris comme un élément pictural à part entière sous le règne de Jahangir ou Shah Jahan et non comme faisant partie du paysage.

On fit les portraits des montures favorites des empereurs, chevaux et éléphants royaux caparaçonnés.

Les motifs floraux furent également transmis à l’Inde, ainsi que l’art des portraits.

Le portait royal était une innovation de la cour moghole que les artistes indiens rajoutèrent à leur répertoire artistique pour leur composition. Représentation de maharaja à cheval, se déplaçant à dos d’éléphant.

Du 13 au 16e, à cette période, appelée art post-classique, un nouveau style d’art s’impose.

Un art indien destiné aux riches musulmans.



peinture moghole




Seul, un état encerclé subsiste encore pour le moment qui succombera aux moghols en 1615.

L’état du Mewâr au Nord de l’Inde, dans l’Etat du Rajasthan et avec lui la dernière phase de la peinture classique.

Avec la nouvelle arrivée des envahisseurs moghols, débute la 2 période post-classique. Malgré leur allégeance, ils garderont leur indépendance.


Plusieurs écoles de peintures miniatures virent le jour dans différentes principautés du Rajasthan et devinrent de grands centres importants de peinture.

5 écoles, dans la partie Est du Rajasthan ainsi qu'à Jodhpur, Bikamer et Jaisalmer dans la partie Ouest.





Les thèmes principaux étaient :

La végétation locale, les scènes de cour, l’amour dévotionnel de Radha et Krishna ou les épisodes du Ramayana avec les aventures de Sita et Rama avec scène de foret en arrière-plan, composant des textures riches et diversifiées :



- L’école Mewâr ;

- L’école Bundi ;

- L’école Krishangarh ;

- L’école Amber ;

- L’école Marwar.


Pour certaines adoptant l’art moghol en y ajoutant leur touche personnelle hindoue selon leur propre tradition et variantes de styles.



Le nez pointu, le menton saillant et les yeux allongés, ovales à demi-ouverts et arcades sourcillières arquées nettement marqués, symétriques le long du nez pointu au centre, étaient des signes de beauté dans la peinture classique indienne.

Les visages étaient dessinés de profil ou de trois-quart, emprunté aux peintures murales des grottes d'Ellora et Ajanta de la période Pala. Indra, peinture classique vers 1439


Puis de grands yeux fixes ouverts remplacent les yeux en amande, les lèvres sont rouges.

Les femmes portent turbans, robes persanes ou la jupes ghaghras richement ornées, corsages serrés et l'odhani, voile diaphane


Peinture pré-moghol, vers 1550




Dans la peinture de style Mewar, les personnages masculins et féminins ont un profil anguleux rigide de longs nez, des visages de forme ovale, les yeux allongés en forme de poisson influencés par le style Apbhramsa, de la peinture post- moghole.

Les femmes sont dessinées plus petites.

Radha, peinture Mewar, vers 1540

Dans la peinture de style Krishangarh par exemple, un halo doré, une auréole entoure maintenant la tête du personnage royal- divin, symbole de leur rôle de régent des dieux, dérivé des empereurs moghols, inspiré à l’origine par des œuvres européennes d’art religieux du XVIe.

Radha et Krishna, peinture Krishangarh


Les visages ont un front fuyant, une arcade sourcillère marquée, les yeux éffilés en forme de pétales de lotus retroussés, le bord touchant presque l'oreille, un nez pointu et prononcé, des lèvres minces et un menton bien modelé.





Les femmes ont toutes le visage de Bani Thani, baptisée la « Mona Lisa de l’Inde », la célèbre chanteuse, poète, courtisane et maîtresse du Maharaja Sawant Singh, qui symbolisait son adoration pour Radha et dont la beauté particulière du visage a été pris comme modèle.





Elles sont caractérisées par des traits exagérés, un long cou, un long visage, un front développé haut et incliné, un nez pointu, un long menton, de grands yeux en amande ornés de khôl jusqu’aux oreilles, les lèvres fines bien taillées, le teint clair et de longs doigts.

La mèche de cheveux suspendue près de l’oreille se trouve uniquement dans ce style de peinture.





Alors que dans la peinture de style Bundi, les femmes ont un visage rond, de petit nez, un petit menton, des lèvres rouge foncé.



Peinture Basohli




Ce fut identique pour le Haut Pendjab, où l’art moghol dut s’adapter aux goûts de la région.


La peinture Pahari, signifie la peinture des régions montagneuses descendantes de Jammu, jusqu’au Garhwal, en passant par l’Himachal Pradesh.



Le style Basohli de la région de Jammu, Kashmir en 1ere période.

L'expression des visages passent par de larges yeux en amande.

La bouche compacte et menton bas suggèrent la plénitude.

Radha, peinture Basohli vers 1730


Puis le style Guler, en 2e période aux dessins plus légers et aérés, un naturalisme plus trop de style moghol.

Même si les structures de la peinture et les plans en profondeur sont encore sous l’influence indo-islamique.

Le dessin est fin, illustrant un sentiment nouveau et avec lui un nouveau modèle de visage : le nez droit, une arcade sourcilière ornée et le menton légèrement incliné.

peinture Guler



Le type féminin des peintures de Guler sont particulièrement délicat, les visages au petit nez légèrement retroussé sont bien modelés, les cheveux coiffés minutieusement.

Quelques peintures de cette époque étaient garnies d’ailes de scarabée pour leur effet scintillant ressemblant à des pierres précieuses.




Avec le style Standard Kangrâ, de la region Himachal Pradesh, la forme et la qualité de dessin sont de plus en plus raffinées. plus proche du naturalisme moghol.

Les peintres, inspirés par l’environnement et ses collines arrondies, glorifièrent la beauté féminine dans ses moindres détails, ajoutant les postures sensuelles, comme variante dans la représentation des personnages féminins.

Radha et Krishna, peinture Kangra vers 1820


Leurs profils changent.

Chaque partie du profil est exagérée pour suggérer un effet d'échange de tendresse.

Les nez sont dans le prolongement du front, les yeux longs et étroits et les cheveux en masse noire.



Très proche de la peinture « Rajasthani », l’école de peinture nommée « Pahari » est apparue au XVI à la cour royale du Pendjab issue de la peinture la peinture moghole, dérivée de l’art des miniatures.

La peinture Pahari est un mélange entre la précision d’un réalisme mogholisé sublime et le symbolise sensuel de la littérature classique médiévale.

Peintures qui étaient des copies illustrées des textes sacrés commanditées par le Râjâ ou autres notables.


Des illustrations des thèmes vishnouistes, avec en arrière-plan les petites collines, des courts d’eau, de vertes prairies et une variété d’arbres fleuris, de plantes grimpantes, beauté du paysage local de la région de Vrindavan et de Mathura.

Situation narrative du « Mahabharata » et du « Ramayana », (les 14 années d’exil dans la forêt, la bataille de Räma et Ravana de Lanka, la « Bhâgavata » résumé de l’enfance de Krishna, l’enfant divin, ou bien son badinage avec les gopis étaient des centres d’intérêt formant la base de la peinture pahari.


Plus tardivement la « Gita Govinda » narration poétique, basée sur le thème de Radha-Krishna, les amants idéaux, leur Amour passionné et intense, leur état d’union ou de séparation, leurs jeux d’amour divin dans les bois épais de Vrindavan ou sous les tonnelles sur les rives de la Yamuna connut une immense popularité dans les cours féodales du Rajasthan, les collines du Pendjab.

Les mythes reliés à Shiva et Parvati, à Devi la grande déesse furent également des thèmes favoris des peintres Paharis, glorifiant le dieu, montrant ses différents aspects pour aider les dévots dans leur méditation.

Des portraits naturalistes au haut niveau de précision, de la couleur pour entourer le contour des personnages, la bordure décorative florale ajoutée à la peinture nommée

« hasiyas » somptueusement décorée de motifs floraux et arabesques.


Pour le plaisir des yeux !


« (…) Leur génie est unique (…) L’art Rajput crée un monde magique où tous les hommes sont héroïques, toutes les femmes belles et passionnées et timides, où les bêtes sauvages et domestiques sont amis des hommes, où les arbres et les fleurs sont conscients du pas du fiancé ».


Peinture style Mandi Himalchal Pradesh





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