Des étoles uniques en leur genre.
Une élégance intemporelle incarnée par le savoir-faire des artisans de la Vallée du Kashmir.
Un travail traditionnel artisanal remarquable qui se perd.
Un savoir-faire particulier qui rend chaque pièce unique.
Même la plus simple d’apparence est à elle-seule, une œuvre d’art !
Afin que vous puissiez découvrir et apprécier à sa juste valeur, notre collection de châles, d’étoles et d’écharpes en laine, voici un petit glossaire des styles de broderie et le vocabulaire utilisé pour décrire ces différentes techniques.
Le tissage et la broderie à l’aiguille sont deux techniques de confection.
Les étoles et les châles en laine du Cachemire sont soit tissés soit brodés.
Traditionnellement les châles étaient tissés sur des métiers à tisser manuels, brodés minutieusement à la main et certaines pièces pouvaient prendre des semaines, des mois avant d’être achevées.
Il reste encore en Inde quelques artisans tisserands pratiquant cet art décoratif.
Mais le travail est long, fastidieux et onéreux.
Et le prix à la hauteur de sa rareté.
Aujourd’hui, le métier à tisser Jacquard a rendu les ouvrages plus abordables pour notre plus grand bonheur à toutes !
Le châle en cachemire est toujours symbole d’élégance.
Comme une œuvre d’art durable dans le temps, ses designs classiques ou complexes allant des motifs floraux délicats aux formes géométriques sont intemporels !
Et sa matière douce et isolante vous apportera en plus, confort et chaleur !
Les châles tissés
Le châle Kani est un châle à la technique particulière de tissage en sergé à double entrelacement qui nécessite beaucoup de patience pour certain.
Une forme d’art traditionnel introduite par les Moghols et les artisans Perses, témoignage de leur savoir-faire.
Les motifs sont tissés directement sur le métier et non brodés les rendant ainsi réversibles.
Ils peuvent porter le nom de « Doruhka Kani » (double face).
Pour résumer, car le processus est un peu plus complexe, des bobines en bois oblongues du nom de « Kaani » sont utilisées à la place des navettes.
Les motifs sont codés par couleur (talim) puis tissés directement sur la chaine à l’aide des bobines.
Chaque bobine est une couleur différente et selon la complexité du motif, le tisserand peut avoir à actionner manuellement 50 à 75 bobines en même temps pour générer le motif souhaité.
Les châles brodés à l’aiguille « Sozni »,
La broderie à la main, un art traditionnel du Cachemire réalisé sur les châles et les étoles en laine ou les vêtements.
Des techniques qui se transmettent de génération en génération.
Et un art traditionnel qui aujourd’hui est menacé de disparition.
Le processus commence par la sélection des meilleurs tissus.
Pour les plus luxueux, le tissu de base était le Shah Tush provenant d’une espèce rare d’antilope vivant au Tibet, interdit aujourd’hui.
Remplacé par le Pashmina (uniquement le doux et fin duvet de la chèvre Capra hircus qui se trouve à plus de 4000 m d’altitude dans l’Himalaya).
Tissés à la main sur des métiers manuels traditionnels car la laine trop délicate et fine pourrait être endommagée par les métiers à tisser mécaniques.
Certaines broderies nécessitent un tissu un peu plus épais et solide comme la laine Cachemire provenant lui aussi du poil (et non du duvet) de chèvre d’une autre race ou bien le Raffal, la laine de mouton local mérinos.
Les poils sont récupérés lors du brossage à la mue printanière.
La fibre est alors triée, cardée à la main pour séparer et aligner chaque fibre, lavée avant d’être filée en fil, au fuseau ou au rouet (si cher à Gandhi) appelé « charkha ».
Ce fil est ensuite teint avant d’être tissé.
Une fois le châle tissé, l'étape finale est l'embellissement par la broderie, qui renforce sa beauté et son caractère unique.
La confection d’un châle uni sans broderie peut prendre plusieurs jours et plusieurs mois en fonction du type de tissage et la complexité des motifs.
A l’origine, le travail de broderie était réalisé à la main par les hommes, les artisans brodeurs qualifiés.
La broderie en Inde se déclinent dans une multitude de styles, de formes géométriques aux motifs floraux les plus sophistiqués selon les cultures et l’endroit géographique.
La plus ancienne forme de broderie vient de la Vallée du Cachemire, du nom de broderie Kashida, servait à embellir le tissu en apportant le relief par les motifs tridimensionnels.
Parmi les styles de broderie réalisée sur les châles, les plus courants sont :
La broderie Sozni
Un travail de broderie si fin, comparable à la tapisserie, exécuté à l’aiguille fine « sozani » au point de chainette apportant à l’étoffe sa réversibilité quasi parfaite.
Selon la complexité des motifs, les étoles et châles brodés Sozni peuvent porter des noms différents.
La broderie Aari connue sous le nom de broderie Crewel au point de croix, utilise de longues aiguilles à crochet « aari » et des fils de laine ou de coton pour créer de fins motifs détaillés en surface.
Les boucles concentriques donnent vie aux motifs floraux, amandes et formes géométriques les plus élaborés.
La broderie Tilla ou Zardozi, Zari, reconnaissable aux fils d’or ou d’argent tissés dans le tissu ou cousus à l’aiguille. Les châles brodés Tilla ont de large bordure ornée de broderie aux motifs métallisés.
La broderie papier maché, des bandes de papier mâché sont découpées en formes, puis cousues sur le tissu pour former un motif, qui peut être amélioré avec des perles, des fils et des paillettes colorées.
Les châles ont évolué au gré des techniques de production.
Tissés sur des métiers à tisser manuels, les premiers châles étaient relativement sobres ; unis ou à brins au centre et à motifs uniquement le long des bordures.
À mesure que la technologie textile s'est accélérée, des médaillons de motifs cachemire plus riches ont été intégrés au centre des châles, puis aux coins pour finalement recouvrir tout le châle.
La nature et sa beauté ont toujours été source d’inspiration.
Le motif cachemire connu sous le nom de motif Paisley se nommait à l’origine « Boteh Jegheh », un petit motif ornemental traditionnel brodé en forme d’amande asymétrique plus ou moins courbé, décoré d’autres motifs végétaux, inspiré de la nature d’origine persane.
Peut-être dérivé de la plume de l’aigrette (Jikka) dont la fonction était décorative mais aussi symbolique, signe du rang social (bijou d’ornement de turban ou de coiffure).
Venu par la Route de la Soie, le motif s’est diffusé dans toute l’Asie et a été adopté par les artisans tisserands de la région du Kashmir se mélangeant à leur propre culture avant de conquérir le monde entier jusqu’en Europe.
Il a voyagé jusqu’à Paisley, ville d’Ecosse où il a été repris et qui est devenue le principal producteur de châles inspirés du Cachemire, au XIXe s, ce qui a donné au motif emblématique, son nom contemporain dans le monde occidental.
Ce motif venu d’Orient s’est enraciné également en France, dans le cœur des Provençaux jusqu’à faire partie du patrimoine prenant le nom de motif cachemire.
Il devient un élément décoratif utilisé dans le champ ou dans les bordures comme élément principal du décor, comme motif annexe ou même de remplissage.
La forme en goutte d'eau « boteh » signifie « buisson fleuri » et par extension, un groupe de fleurs, de gerbe de feuilles, de bourgeons et boutons de fleur, issu de la fusion de motifs floraux avec la frondaison d’un cyprès, le symbole zoroastrien de l'éternité) ou d’un cèdre symbole de force, ou bien d’une flamme, une sorte de langue de feu sacré (un buisson ardent ?).
La forme courbée, en signe d’humilité.
Appelé aussi « la palmette » ce bouquet de fleurs deviendra « Buta » (petite fleur, petite plante) en Inde et gagnera en complexité et s’adaptera aux exigences européennes dès le XVIIIe siècle, donnant naissance à des variantes du motif dans les différentes régions.
Le cyprès élancé d’inspiration persane, en Inde se transforme en arbre Chinar, en arbre de vie ou en mangue incurvée, symbole de prospérité.
Il a commencé par une tige de fleur naturaliste qui s'est densifiée au fil des ans et a ensuite pris la forme d'un vase.
Peu à peu, le motif abstrait en forme de larme, de goutte d’eau, s'est aminci tandis que sa boucle supérieure devenait exagérée et plus grande.
Dans certain endroit il devient « Badam », « Ambi », « Kairi », « Mankolam ».
Ce motif reconnaissable, en forme d’amande, de mangue ou de citron pointu dont l’extrémité supérieure est incurvée, symbole de prospérité, est lui-même orné de motifs végétaux stylisés.
Pour certain, c’est une graine germée, signe d’abondance et de fertilité.
Ou la larme de Bouddha.
Pour d’autres, la forme d’un perroquet ou d’une perruche femelle stylisée qui symbolise l’amour, la passion et la fertilité du nom de Tota en Inde ou Shoga au Cachemire ou celle d’ Hamsa (ou d Annapakshi) un oiseau mythique ressemblant à un cygne.
La flore et la faune qui jaillissaient des motifs cachemire se sont également diversifiées.
Le paon, l’oie, le perroquet, le tigre, le cheval, la vache ou l’éléphant ont tous une symbolique particulière dans la culture indienne.
Les bouquets de fleurs d’origine persane accueillent des fleurs occidentales comme les œillets, les soucis, les dahlias et les iris.
La grande tulipe, la jacinthe, le jasmin, l'hibiscus, la grenade, le lotus, le lys, le coquelicot, les roses, entrecoupées de petites fleurs, de bourgeons, de boutons, de plantes grimpantes et de feuilles d’acanthe forment des arabesques curvilignes stylisées, entrelacées en forme de vrille dans un parfait équilibre graphique.
Les bouquets de fleurs en forme de cône sont disposés en rangées sur les bordures des châles.
Le motif représentant des fleurs dans une fleur se nomme « Gulandar-gul » tandis que le « Millefleurs » fait référence à un type d’arrière-plan rempli de plantes et de fleurs le couvrant entièrement.
Les motifs traditionnels montrent des plantes en pleine floraison, avec des tiges, des feuilles, des fleurs et des bourgeons séparés sans vrille ou sans tige continue les reliant entres eux. Les motifs ne se chevauchent pas mais s’imbriquent les uns dans les autres avec peu d’espacement.
Alors que dans le motif de treillis floral « Mina Khani », « Jalli » les fleurs sont connectées entre elles, reliées en alternance par un système de vigne ou de treillis à des fleurs mineures, remplissant l’espace vide sur toute la surface.
« Bel » est le nom donné à la plante grimpante ou la vigne qui compose le motif floral, symbole de l’interdépendance des formes de vie associé au motif « buta » souvent le long des bordures.
Si parmi les motifs, les fleurs sont les plus appréciées c’est qu’elles ont toujours joué un rôle symbolique dans la culture indienne.
Elles représentent diverses émotions, croyances et aspects de la vie et sont associées aux divinités, aux rituels et aux célébrations.
Chaque fleur a sa propre signification, transmettant des messages d'amour, de pureté, de prospérité et de spiritualité.
Au fil du temps, différentes régions de l'Inde ont développé leurs traditions uniques en matière de conception florale, influencées par la flore locale.
Les motifs floraux vont des formes stylisées et abstraites aux représentations réalistes, capturant l'essence et la beauté des différentes fleurs avec une attention méticuleuse pour les détails.
Elles peuvent être associées à des motifs traditionnels comme le shankha (coquillage), le chakra (roue), le poisson....
Les motifs décoratifs sont avant tout, narratifs, combinés à d’autres peuvent remplir des fonctions esthétiques et symboliques.
Religion, mythologie, architecture et art se mélangent.
Le choix des couleurs, des textures et des combinaisons de motifs varie selon les régions.
Les châles peuvent porter différents noms selon leurs caractéristiques et être ainsi identifiables et reconnaissables.
« Butah », « Buta », le châle est orné de petits motifs brodés de fleurs ou de feuilles répartis sur toute la surface du tissu de base.
Buta est le terme désigne de manière générale les motifs de fleurs, arbres, arbustes, bourgeons. Il est souvent combiné avec le motif en forme de mangue verte à la pointe légèrement incurvée appelé « Kairi », variante du motif dit cachemire.
« Bootidar », « Buti » le motif floral du châle est reparti de manière clairsemée à intervalle régulier sur toute la surface. Feuilles, fleurs et motifs Paisley, sont de plus petite taille que le motif « buta ».
« Khat-Rast », reconnaissable à son motif rayé qui court sur toute la longueur du châle, intégrant parfois des motifs « buti » dans les rayures.
« Hashidar », le nom donné au châle doté d’une bordure de 3 à 5 cm d’épaisseur uniquement sur le contour.
« Neem Dar », « Dordar » désigne un châle en laine dont la bordure est brodée de motifs entrelacés en dentelle de 5 cm à 10 cm.
« Palla », « Palladar », « Palidar »,
Un châle dont la ligne de broderie droite est plus large de 17 à 25 cm et s’étend sur toute la largeur aux deux extrémités.
Tandis que deux plus fines bordent les longueurs.
Les motifs de bordure peuvent être géométriques, Badam entrelacés ou Boteh comprenant de simples fleurs, des bouquets, des vases de fleurs, des motifs « palmette », « rosette » et autres.
Une « palmette » est la coupe transversale verticale d’une fleur et a la forme d’un éventail, basé sur celle d’une palme ou la fleur de lotus et ses pétales étalés pouvant être interprétée de différentes façons.
Une « rosette » est une coupe transversale horizontale d’une fleur, une forme circulaire vue d’en haut.
Parfois c’est une combinaison de motifs répétés en plusieurs exemplaires de vase placé entre un motif figuratif de porte de temple (Gopuram).
Ou juste une rangée de triangles pour symboliser son artchitecture.
« Balle », « Bale » ou « Balladaar »
Le nom d’un châle dont la ligne droite de broderie colorée se retrouve sur les 4 coins du châle.
Traditionnellement, un « Boteh » est placé à chaque angle à 45 degrés pointant vers le centre de l’ouvrage.
« Chand Daar », « Chand Dar », « Moon shawl »
Le châle généralement uni est doté d’un motif central, au milieu et de motif placé aux quatre coins.
« Jaal », « Jaali », « Jaalidar »
Le châle est embelli d’un travail de broderie Sozni fine et complexe semblable à un filet.
Un maillage composé de fleurs, de bourgeons et de plantes grimpantes
en forme d’arabesques qui montent sur l’ensemble de la pièce.
Moins denses que les motifs Jamas, les motifs Jaali laissent entrevoir le fond du tissu de base.
« Jamawar », « Jamavar » ou « Jama »
Une expression pour décrire travail de broderie ou tissage particulier.
Différents motifs complexes couvrent chaque millimètre de tissu.
La particularité de ce tissage est que les motifs denses, recouvrent l’intégralité de la pièce et se retrouvent sur les deux faces comme en effet de miroir.
Et un châle ou une étole à double face se nomme « Dorukhas »
Tout ceci n’est qu’un petit résumé de l’art de la broderie du Nord de l’Inde.
Car chaque état a créé son propre style de broderie, entre autres :
La broderie Chikankari qui se pratique à Lucknow dans l’Uttar Pradesh est une broderie blanche délicate réalisée sur des tissus de coton fins,
La broderie Kantha du Bengale et d’Odisha originaire du Bangladesh,
La broderie Phulkari signifiant « travail des fleurs » au Pendjab,
La broderie Shisha ou broderie de miroirs dans l’état du Kutch et le Gujarat,
La broderie Chamba Rumal ou Pahari dans l’Himachal Pradesh,
La broderie Kasuti au Karnataka,
La broderie Toda du Tamil Nadu,
La broderie Gota, originaire du Rajasthan …
Il reste tant à découvrir !!
Mais depuis le XIXe s, c’est le châle cachemire, l’accessoire indispensable des élégantes qui perdure encore !
Il reste Le cadeau d’anniversaire idéal qui ravira toutes les contemporaines des temps modernes !
Le cadeau parfait en cette période de fête..
Pensez-y !
Les fêtes de Noël approchent.
Et l’hiver aussi !
Pour accéder à la galerie des châles, étoles et écharpes en laine suivez ce lien ICI
Et si vous avez d'autres questions les concernant, contactez moi, je me ferai un plaisir de vous renseigner.
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